Optimisation énergétique dans l’industrie du bois

En étroite collaboration avec ses clients, Rayonier Advanced Materials crée des produits de cellulose à partir de ressources renouvelables. Afin d’optimiser son processus de fabrication, Rayonier a fait appel à Dalkia Smart Building, société spécialisée dans les travaux clés d’optimisation énergétique.

Quel était le besoin exprimé par le client, Rayonier ?

Notre client produit de la pâte de cellulose utilisée dans la fabrication de nombreux produits du quotidien. Pour son activité, notre client recherchait une solution clé en main afin d’optimiser sa consommation énergétique. Nous avons donc conçu pour Rayonier un sécheur à bois qui fonctionne grâce à de l’énergie fatale (perdue) issue des fumées produites lors de la combustion du bois. En plus d’être une alternative aux produits chimiques, il y a un aspect économique intéressant. On retrouve des systèmes similaires dans les usines de granulés de bois mais il est adapté pour la première fois sur du bois en copeaux.  C’est un projet à 6 millions d’euros qui englobe la conception et la réalisation du sécheur qui sera ni plus ni moins le plus grand d’Europe avec ses 70 mètres de long et ses 8 cheminées.

Sur quel principe fonctionne ce sécheur qui sera opérationnel fin 2020 ?

Tout l’enjeu était de créer un cercle vertueux. En récupérant les calories des fumées issues des chaudières à bois, nous récupérons en fait de l’énergie auparavant perdue. L’eau chaude, liée aux fumées, va passer ainsi dans le séchoir, et permettra de souffler de l’air chaud qui va alors sécher le bois. Le bois séché viendra alors alimenter les chaudières biomasse qui produiront à nouveau de la fumée. Le sécheur à bande sera installé dans une zone de séchage de la biomasse sur laquelle se concentrent 80% de nos activités chez le client.

Pourquoi avoir fait appel à Ludovic pour la conduite du chantier ?

Ce qui est impressionnant sur ce projet, en plus de sa dimension, c’est d’intervenir sur un site classé SEVESO (installations industrielles à hauts risques). Il faut gérer notamment les rejets de gaz. Cela peut arriver à tout moment. Les risques chimiques impliquent énormément de contraintes et de règles de sécurité, ce qui nous a encouragé à intégrer Ludovic en tant que conducteur de travaux. Nous avions déjà travaillé avec Ludovic sur le projet du Grand Hôtel de Bordeaux, nous connaissions son profil et malgré qu’il n’ait pas d’expérience dans l’industrie, sa grande expérience sur la gestion de travaux a fait la différence. Il est aujourd’hui le patron de l’activité « réalisation », à temps plein sur le site, il gère quotidiennement de nombreux aspects du chantier : les sous-traitants, les clients et la sécurité sur site.