Le CVOMR : La nouvelle usine pour valoriser les ordures ménagères

La loi de transition énergétique pour la croissance verte, adoptée par le parlement en juillet 2015, impose de réduire de 50 % d’ici 2025 les déchets mis en décharge. On connaît le recyclage du verre, des emballages en carton et de certains plastiques. Mais pour ce qui est des ordures ménagères, elles sont destinées à l’enfouissement ou brûlées pour à peine quelques litres d’eau chaude. Porté par le Sevadec (Syndicat d’élimination et de valorisation des déchets du Calaisis), le centre de valorisation des ordures ménagères résiduelles permettra de trier mécaniquement ces déchets qui jusqu’alors avaient du mal à être revalorisés. La production de déchets dans le monde augmente de manière exponentielle. Mais demain, nous avons espoir que la balance consommation/déchet soit en équilibre.

L’avenir repose sur la préservation de l’environnement. Et la gestion des déchets en est une étape essentielle. Afin de l’optimiser, il faut séparer les produits qui sont transformables des déchets inertes (qui ne se décomposent pas, ne brûlent pas). Pour cela, la chaîne de tri a donc été réinventée, plus innovante dans le processus de tri. Une partie des déchets ménagers peut ainsi être valorisée sous forme de bio-méthane et injectée dans le réseau calaisien, ou encore être utilisée comme carburant solide pour les usines.

Le Cabinet Merlin est mandaté par Octeva pour appuyer la construction du CVOMR. Sur ce projet, il y a quatre métiers principaux : le béton (Bâtiments industriels et TP), l’électricité industrielle et l’automatisme (EIA), le process et la mécanique dont je suis le responsable « montage et construction ». Mon rôle est de contrôler et qualifier les requis matériel, la construction et le montage. Outre mes connaissances, j’ai l’appui de l’ingénierie OCTEVA du projet et du MOEA, le Cabinet Merlin. Je participe à atteindre les jalons qualité construction et préparer la mise en route du CVOMR. Je mets au service de ce projet mes 40 années d’expérience industrielle dans divers secteurs d’activité.

Absolument tout est intéressant sur ce projet. J’aime autant contrôler un réglage au µ sur une machine de 22t que travailler sur une séquentielle cinématique de la chaîne de tri avec l’ingénieur EIA et l’ingénieur Process. Mais aussi de me dire que je participe à la sauvegarde de l’environnement. Et j’espère terminer ma carrière avec un nouveau challenge comme celui-ci développé à l’export.

Marc, Ingénieur Consultant Polytechnique